L’imagerie médicale est une discipline qui permet l’exploration en images de l’organisme et des organes par des techniques non invasives (pas d’intervention chirurgicale). Ces différentes techniques font appel à des phénomènes physiques qui interagissent avec les organes et les tissus. Ils sont ensuite analysés par des systèmes informatiques puissants qui les retranscrivent en images.
L’imagerie médicale est indispensable pour la prise en charge de la plupart des patients, en particulier en cancérologie. Elle permet souvent de faire le diagnostic, de réaliser le bilan d’extension (envahissement local de la tumeur et recherche de métastases à distance) et de prévoir le traitement adapté. Elle est cependant aussi indispensable en médecine interne, en chirurgie, en cardiologie ou en neurologie.
Les techniques d’imagerie médicale les plus répandues sont :
- la radiographie (technique la plus ancienne apparue à la fin du XIXᵉ siècle),
- le scanner (qui dérive de la radiographie),
- l’échographie,
- l’IRM (imagerie par résonance magnétique)
- et la scintigraphie ou médecine nucléaire.
Oncovet offre un plateau technique qui regroupe 4 de ces 5 techniques (radiographie, scanner, échographie et IRM).
Chacune de ces techniques présentent des avantages et des inconvénients et a des indications précises.
Lorsque plusieurs techniques d’examens sont possibles, nous nous efforçons de proposer la technique qui offre le plus de chances d’obtenir les informations nécessaires pour mettre en place le traitement. Ce choix dépend de la région explorée, de l’état général de l’animal (peut-il être anesthésié ?), et bien sûr du prix de l’examen.
Les examens sont réalisés sur rendez-vous, soit suite à une consultation de cancérologie, de médecine interne ou de chirurgie, soit sur prescription du vétérinaire traitant et référent qui peut reprendre en charge l’animal et proposer le traitement.
Il est souvent nécessaire, voire indispensable pour l’échographie, le scanner ou la scintigraphie que l’animal soit à jeun depuis au moins 12 heures ; soit parce que l’estomac plein gène la qualité de l’examen en échographie et donc peut masquer les anomalies, soit parce que l’animal doit être anesthésié (scanner ou scintigraphie).